Publié le 30/10/2018
Le revenu foncier peut être soumis à l’impôt sur le revenu selon deux régimes d'imposition différentes :
Pour bénéficier du régime micro-foncier :
Dans le cadre du micro-foncier, le revenu imposable est déterminé en appliquant un abattement forfaitaire de 30 % aux recettes brutes déclarées.
Votre revenu sera soumis à l'impôt selon la tranche marginale dont vous dépendez (14 %, 30 %, 41 % ou 45 %), ainsi qu'aux prélèvements sociaux à 15,5 %.
Pour faire votre déclaration, vous devez simplement remplir la case dédiée au revenu foncier dans votre déclaration simplifiée (case 4BE). L’abattement sera calculé automatiquement.
Dans le cas du régime réel, le revenu foncier net imposable est déterminé après déduction de nombreux frais et charges.
Les principales charges déductibles sont :
Le revenu foncier imposable est déterminé en retranchant le montant de l’ensemble de ces charges du revenu foncier brut.
Pour faire votre déclaration, vous devrez mentionner le revenu foncier net perçu sur un formulaire spécifique (2044) : c’est à vous de le calculer en retranchant les charges déductibles.
Vous n’avez pas à joindre les justificatifs de charges déductibles à votre déclaration, mais pensez à les conserver précieusement.
Si vous êtes éligible au micro-foncier, vous avez néanmoins la possibilité d'opter pour le régime réel.
Mais attention, vous choisissez le régime réel pour une période irrévocable de trois ans, renouvelée ensuite tacitement d’année en année, à moins que vous ne décidiez explicitement d’y renoncer pour revenir au micro-foncier.
Il faut donc bien envisager l’impact du passage au réel sur 3 ans, et non le calculer sur la seule année en cours !
Choisir le régime réel n'est donc intéressant que dans le cas où les charges déductibles dépassent les 30 % du montant du revenu foncier brut : si vous avez réalisé des travaux exceptionnels par exemple.