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Rénovation : comment financer et réaliser vos travaux en 2024 ?

Atteindre la neutralité carbone en 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français. C’est la feuille de route que s’est fixée l’Etat dans le cadre de sa stratégie nationale bas carbone (SNBC). Tous les secteurs économiques devront effectuer des efforts. Et le logement n’est pas épargné ! Explications

La neutralité carbone passera par la décarbonation de l’énergie utilisée pour le chauffage à savoir la promotion de solutions écologiques comme la pompe à chaleur et la rénovation de l’habitat existant.

Les passoires thermiques interdites de location dès 2025

La loi Climat & Résilience interdit ainsi progressivement la location des logements les plus énergivores, appelées passoires thermiques. Les biens classés G ne pourront plus être loués au 1er janvier 2025, les logements classés F étant concernés le 1er janvier 2028. Les bailleurs devront donc améliorer la performance énergétique de leurs biens lors du changement de locataire s’ils veulent continuer à louer leur bien. Ces travaux de rénovation indispensables pour la location de leurs biens permettront par ailleurs aux bailleurs d’obtenir une rentabilité très intéressante comparé à celle d’un logement neuf. 

L’impact du diagnostic de performance énergétique (DPE) sur les ventes des logements

Si ces obligations concernent pour l’heure uniquement les bailleurs, la pression du marché immobilier s’accentuera sur les propriétaires occupants. Car le DPE s’imposera comme un élément de la négociation du prix avec le vendeur du bien. Un logement classé F ou G se vend en effet avec une décote par rapport à un logement plus économe en énergie. Dès lors, les propriétaires devront effectuer des travaux s’ils veulent vendre leur logement au prix du marché.

Identifier les travaux nécessaires pour réduire la consommation énergétique

Pour diminuer la consommation énergétique de son logement, il faut définir les travaux pertinents. Un audit énergétique définira des scenarii de travaux qui peuvent être réalisés avec à la clé les économies d’énergies obtenues. Généralement, une amélioration de l’isolation fait partie des leviers d’amélioration de la performance du bâtiment. L’isolation par l’extérieur (ITE) est d’ailleurs souvent recommandée pour diminuer les déperditions thermiques des façades d’une maison. Le principe ? Il s’agit de créer une enveloppe autour de l’immeuble ou de la maison. Si les isolants traditionnels sont privilégiés lors des chantiers, rien ne vous empêche d’utiliser des isolants biosourcés, issus de ressources naturelles renouvelables.   

MaPrimeRenov’, une aide incontournable pour financer la rénovation énergétique

Pour faciliter la rénovation des logements, l’Etat a lancé MaPrimeRenov’, une aide financière forfaitaire modulée selon le type de travaux et les ressources des bénéficiaires. Plus les revenus des ménages sont bas, plus le montant de la prime est élevé. MaPrimeRenov’ finance aussi bien un seul geste (isolation des murs, des combles, nouveau chauffage) que des rénovations d’ampleur.

Mon accompagnateur Renov’ : l’allié des rénovations performantes

Mais si vous voulez vous lancer dans une rénovation énergétique ambitieuse de votre logement, votre rénovation sera peut-être éligible au financement MaPrimeRenov’ Parcours accompagné. Plusieurs conditions doivent être remplies comme le gain d’au-moins deux classes énergétiques au DPE à l’issue des travaux. De même, deux gestes d’isolation doivent figurer parmi les travaux prévus. Il est par ailleurs indispensable de faire appel à Mon Accompagnateur Renov’, une structure chargée d’accompagner le particulier lors des différentes étapes de son projet : audit, aide à la sélection du devis, aide au suivi des travaux et à la réception des travaux. Une dernière étape essentielle car c’est à partir de la réception des travaux que les différentes garanties protégeant le particulier peuvent être déclenchées. 

Des aides pour financer les travaux de rénovation énergétique

Le financement des travaux ne se résume pas à MaPrimeRenov’ ! Les particuliers bénéficient en effet d’autres aides. Ils peuvent notamment profiter des CEE (certificats d’économies d’énergie) sans oublier les financements accordés par les collectivités locales. Mais ces concours financiers, aussi nombreux soient-ils, ne couvrent pas l’intégralité du montant des travaux.

Quelles aides pour financer les travaux de rénovation énergétique 

Des prêts dédiés aux travaux sont également disponibles dans les établissements financiers. Vous pouvez en effet souscrire un prêt si vous avez ouvert un plan épargne logement (PEL) ou un compte épargne logement (CEL). L’Eco-PTZ, cumulé à MaPrimeRenov’ permet aussi de financer le reste à charge, un crédit qui peut atteindre jusqu’à 50 000 € et remboursable sur une durée de 20 ans au maximum. En vigueur depuis le 1er janvier 2022, le prêt avance rénovation (PAR) , appelé aussi prêt avance mutation, peut être aussi utilisé pour financer ces travaux de rénovation énergétique. Ce prêt hypothécaire est réservé aux ménages dont les revenus ne dépassent pas certains plafonds de ressources. Le capital est remboursé « in fine » lors de la succession ou de la vente du bien.  

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