Publié le 30/10/2018
En tant que salarié (uniquement du privé), vous pouvez désormais céder quelques-uns de vos jours de repos non pris à un collègue dont l’enfant est gravement malade.
Céder des jours de congés, oui, mais pas n’importe lesquels. Les congés payés à partir du 25e jour, les RTT et autres jours de récupération – même affectés à un Compte Epargne-Temps – sont seuls concernés.
Cette mesure doit profiter à l’un de vos collègues dont l’enfant est gravement malade, handicapé ou accidenté. Mais qu’entend par là le Code du Travail ? Maladie, handicap ou accident : essentiellement un état grave nécessitant des soins contraignants et la présence soutenue des parents auprès de leur enfant. Dans tous les cas, la demande doit être assortie d’un certificat médical détaillé.
Précision importante également : l’enfant concerné doit être âgé de moins de 20 ans.
Le salarié bénéficiaire pourra s’absenter tout en conservant ses droits (notamment rémunération et ancienneté) pendant toute la durée des congés dont il aura bénéficié. Cette période d’absence est en effet assimilée à une période de travail effectif.