Publié le 05/02/2019
La garantie « tempête » comprise dans votre assurance habitation couvre en général les dommages causés par l’action directe du vent ou le choc d’un objet renversé ou projeté par le vent, comme un arbre qui tomberait sur votre toiture.
Sont également pris en charge les dommages de « mouille » causés à l’intérieur du bâtiment endommagé, c’est-à-dire les dommages causés par la chute de pluie, grêle ou neige accompagnant ou suivant une tempête. Ces dommages de mouille doivent avoir pris naissance dans les 48 h à 72 h (selon les contrats) qui suivent la survenance des dommages matériels aux bâtiments. Afin de limiter les dommages, vous pouvez prendre les mesures nécessaires en toute sécurité à la conservation des biens endommagés par un bâchage ou une couverture des bâtiments endommagés.
À noter : les conditions de reconnaissance de la tempête peuvent varier. Certains contrats prévoient l’indemnisation des dommages causés par le vent si la vitesse du vent est supérieure à 100 km/ heure, attestée par la station météo la plus proche.
À la garantie « tempête » est généralement associée une garantie « grêle » couvrant l’impact de la grêle sur vos toitures par exemple.
Les assurances habitation couvrent en général les dommages dus à l'action directe du poids de la neige ou de la glace accumulée sur les toitures ou les chéneaux.
L’assureur peut exclure de sa garantie certains bâtiments ou biens qui ne présenteraient pas une résistance suffisante. C’est le cas :
La garantie « avalanche » est rarement incluse dans la couverture de base de votre assurance habitation.
Ce risque peut être couvert par la garantie catastrophe naturelle. Pour être prise en charge, il faut que l’avalanche fasse l’objet d’une constatation de l’état de catastrophe naturelle par arrêté interministériel (au même titre qu’un tremblement de terre, une inondation ou encore un glissement de terrain). Les dommages directs causés à vos biens seront alors pris en charge.
Suite à un tel sinistre, le maire recense les demandes des sinistrés et adresse à la préfecture une « demande communale de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ». Une fois que l'état de catastrophe est reconnu par arrêté interministériel, vous disposez de 10 jours pour déclarer le sinistre à votre assureur après publication de cet arrêté au Journal Officiel.
Dès que le thermomètre descend en dessous de 0°C, le gel peut avoir de fâcheuses conséquences sur votre habitation : canalisations abîmées, dégât des eaux, compteur d’eau hors service, inondations... Hélas, la garantie gel n’est pas systématiquement comprise dans les contrats d'assurance habitation.
Lorsqu’elle existe, cette garantie prend généralement en charge les effets du gel sur les canalisations et les conduites des appareils de chauffage situés à l’intérieur des bâtiments assurés.
Les cas d’exclusion liés au gel
En revanche, si la fuite ou la rupture de canalisation survient sur une installation extérieure, les dommages seront rarement remboursés. Idem pour les frais d’hébergement si vous devez quitter votre habitation pour permettre le déblai et les réparations. Tout dépend des contrats.
Certains contrats prévoient des mesures de prévention, telles que vidanger vos conduites, couper l’eau en cas d’absence prolongée pendant la période hivernale, protéger les conduites situées dans les parties non chauffées de l’habitation… En cas de non-respect de ces consignes, votre indemnisation sera la plupart du temps réduite.
« Un homme averti en vaut deux »
Pour connaître l’étendue de votre couverture, relisez bien les conditions particulières et générales de votre contrat d'assurance habitation. Elles figurent le plus souvent dans la partie « dommages aux biens », rubrique spécifique « gel » ou « dégât des eaux ».
Le contrat L'Habitation de Generali vous couvre en cas de dommages dus à la neige, mais aussi en cas d'avalanche même hors catastrophe naturelle (si le bien immobilier assuré est situé en dehors d’un couloir d'avalanche connu). Le contrat prend également en charge les dommages causés par le poids de la neige sur les arbres provoquant leurs chutes. Par ailleurs, en cas de sinistre, vous pouvez bénéficier selon les garanties souscrites de :
Pour être bien indemnisé, vous devez :