Publié le 06/06/2022
Pas ou peu polluante, l’électricité « verte » est produite à partir de sources d’énergies renouvelables : solaire, hydraulique, éolienne, géothermique, biomasse… L’intérêt premier est écologique : l’électricité verte représente une alternative à la production « classique », d’origine nucléaire ou provenant d’énergies fossiles. En 2017, selon le réseau public de transport d’électricité, la part « verte » dans la consommation d’électricité en France était de 18,4 %.
Pas directement. Quand vous allumez votre lampe, il est impossible de déterminer la provenance de votre électricité en distinguant les électrons qui seraient « verts » de ceux qui ne le seraient pas. C’est donc la même électricité qui est livrée à tous les clients raccordés au réseau public de transport d’électricité français, quels que soient le fournisseur et le type d’offre.
En tant que client d’une offre verte, votre fournisseur a cependant l’obligation d’injecter dans le circuit électrique français une électricité verte en quantité équivalente à votre consommation. En clair, chaque kilowattheure que vous consommez doit obligatoirement générer la production d’un kilowattheure issu des énergies renouvelables.
Le fournisseur a l’obligation de respecter des « garanties d’origine », certifications reconnues par l’Union européenne. Ces certificats permettent de tracer l’origine de l’électricité, la source de production (solaire, hydrolien, éolien…) et le pays (France ou pays membres de l’UE). En France, leur délivrance est assurée par un organisme indépendant désigné par l’État, Powernext.
Aujourd’hui, presque tous les fournisseurs proposent une offre commerciale verte. Mais toutes ne se valent pas. Certains fournisseurs se contentent d’acheter suffisamment de garanties d’origine pour répondre à l’électricité consommée par leurs clients. Une démarche qui a finalement peu d’impact sur le développement des énergies renouvelables.
D’autres vont plus loin avec des offres 100 % renouvelables. Ils s’engagent, en plus des garanties d’origine, à s’approvisionner à partir de leurs propres sites de production d’électricité verte ou à acheter directement de l’électricité verte à des producteurs locaux.
Pour vous aider, l’association Greenpeace publie chaque année un comparatif des offres d’électricité verte (https://www.guide-electricite-verte.fr/).
Contrairement à EDF, dont les tarifs sont réglementés, les fournisseurs « alternatifs » peuvent décider de leurs prix, qu’ils soient indexés sur l’évolution du tarif réglementé, libres ou fixes. Dans la pratique, la plupart des offres vertes sont aujourd’hui équivalentes ou moins chères que les offres du principal opérateur historique.
Renseignez-vous sur les fournisseurs disponibles dans votre secteur géographique et comparez leurs offres selon vos besoins.
Vous pouvez également utiliser le comparateur du médiateur national de l’énergie : https://comparateur-offres.energie-info.fr. ou celui soutenu par l’Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) : (http://changeonsdenergie.com/)
Vous avez comparé et décidé de changer de fournisseur ? La démarche est très simple pour souscrire un nouveau contrat, envoyez au fournisseur choisi les informations suivantes :
Une fois le contrat conclu avec votre nouveau fournisseur, la résiliation de votre ancien contrat est automatique. Pas d’inquiétude, votre ancien fournisseur est tenu de vous fournir en énergie jusqu’à ce que le changement soit opérationnel.
Le changement s’effectue sans frais, sans préavis ni coupure. D’un point de vue technique, vous n’avez pas à installer un compteur électrique.
Depuis 2007 et l’ouverture à la concurrence, sachez enfin qu’il est possible de changer à tout moment et autant de fois de fournisseurs que vous le souhaitez. Vous pouvez donc revenir sans délai et sans frais, selon l’offre, chez votre ancien fournisseur.
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