Publié le 18/10/2021
L’énergie solaire a plus d’un atout en tant que ressource pour chauffer votre habitation :
Vous avez deux possibilités pour utiliser l’énergie solaire comme moyen de chauffage :
Selon les experts, le chauffage passif peut couvrir jusqu’à 40 % des besoins dans les régions ensoleillées avec une bonne qualité de vitrage. L’orientation de la maison est aussi un critère essentiel. Pour bénéficier pleinement du rayonnement solaire, il est recommandé de privilégier le plein sud.
S’agissant du vitrage, le facteur solaire Sw reflète sa capacité à laisser entrer la chaleur. Plus il est élevé, plus la quantité de chaleur restituée dans le logement est importante. Mais cela peut être un inconvénient l’été, aussi il convient de penser à installer des protections solaires efficaces, comme des stores isolants.
Il est recommandé de prévoir une surface de capteurs solaires représentant 1/10e de la surface habitable. Pour un logement de 120 m2 par exemple, une surface de 12 m2 est nécessaire.
Ces capteurs permettent de couvrir en moyenne 20 à 40 % des besoins en chauffage et eau chaude sanitaire, voire parfois jusqu’à plus de 50 %.
Autre possibilité : la technologie de l’aérovoltaïque permet de récupérer l’énergie thermique produite par des panneaux photovoltaïques en même temps que l’électricité afin de chauffer le logement.
À noter. Un panneau photovoltaïque produit trois fois plus de chaleur que d’électricité. À savoir qu’un panneau photovoltaïque transforme la lumière du soleil en électricité et peut alimenter des convecteurs ou l’éclairage du logement. En revanche, un capteur solaire thermique transforme l’énergie solaire en chaleur.
Outre l’équipement en capteurs solaires ou panneaux photovoltaïques, le chauffage à l’énergie solaire requiert une installation spécifique pour stocker et restituer la chaleur.
Les deux principaux systèmes existants ont leurs avantages et inconvénients :
La diffusion homogène de la chaleur par le sol apporte un certain confort thermique. Le stockage solaire, intégré au plancher, réduit au maximum l’encombrement et permet de bénéficier d’une inertie thermique (la chaleur accumulée la journée continuant d’être diffusée la nuit). Il est aussi possible de raccorder un ballon d’eau chaude sanitaire en supplément.
L’équipement est moins coûteux que le système solaire combiné et permet de réduire de moitié la facture de chauffage, mais il est réservé aux constructions neuves ou aux rénovations profondes et nécessite un revêtement de sol en parque ou carrelage.
Ce système combine le chauffage et un chauffe-eau dans un ballon de stockage relié aux capteurs solaires thermiques via un circuit hydraulique, avec un fonctionnement automatique. La chaleur peut être diffusée dans le logement via un plancher chauffant et/ou des radiateurs basse température.
Ce système permet de réaliser des économies en termes de consommation et de coût d’énergie de 40 à 50 % (supérieures à un chauffe-eau solaire individuel) mais il est plus complexe et coûteux que le plancher solaire direct. En outre, le ballon de stockage, de 500 litres minimum, nécessite de la place.
Plusieurs critères entrent en compte pour choisir votre système de chauffage solaire :
Selon les régions, le chauffage solaire fournit 30 à 50 % des besoins en chauffage et de 40 à 70 % d’eau chaude sanitaire.
Quel que soit votre projet de chauffage solaire, il est vivement conseillé d’opter pour un professionnel qualifié RGE (Reconnu garant de l’environnement) et signataire de la charte Qualisol (ou Qualisol combi pour un système solaire combiné) pour bénéficier d’une installation de qualité.
Pour tout renseignement sur la rénovation énergétique, vous pouvez au préalable consulter le site gouvernemental FAIRE ou contacter un conseiller au 0 808 800 700 (service gratuit + prix appel). Le site vous permet aussi de trouver un professionnel proche de chez vous.
Les installations de chauffage solaire sont éligibles à certaines aides financières sous condition de recourir à un professionnel RGE et de réaliser l’installation dans un logement de plus de deux ans d’existence :
Sources :