Publié le 17/01/2019
La caution n’est pas obligatoire mais il est rare que les bailleurs ou propriétaires ne l’exigent pas du locataire avant la signature du contrat. Si des alternatives existent comme le dispositif Visale d’action logement, dans la plupart des cas ce sont les parents ou des proches qui doivent se porter caution en s’engageant, le cas échéant, à payer les dettes locatives de leur enfant.
La différence tient principalement à votre degré de responsabilité.
Il n’y a pas de retour en arrière possible, si vous avez, par exemple, déclaré vous engager « pour une durée de cinq années », vous serez alors tenus de payer les dettes locatives jusqu’à la fin de cet engagement.
En revanche, si aucune durée n’a été précisée, vous pouvez mettre fin à votre rôle de caution à tout moment par courrier recommandé adressé au propriétaire. C’est le cas, par exemple, si vous vous êtes engagé « pour la durée de la location ». . La résiliation ne prend effet qu’à l’expiration du bail. Vous serez alors tenu de payer les dettes locatives jusqu’à l’expiration du bail.
Dans les deux cas, vous pouvez convenir par écrit, en accord avec le propriétaire, de certains événements pouvant mettre fin à l’acte de caution (par exemple, si vous veniez à divorcer).
Il peut s’agir d’un bail unique (commun à tous les locataires) ou d’une clause de solidarité (ou d’indivisibilité de la dette de loyer) qui lie l’ensemble des colocataires et les cautions.
En cas d’impayés, le bailleur peut s’adresser à n’importe quel colocataire, et, le cas échéant, à sa caution. La solidarité des colocataires et des cautions prend fin à l’expiration du bail ou à l’issue du préavis en cas de départ de votre enfant de la colocation (et au bout de 6 mois après la fin de la période de préavis en cas de non-remplacement).
Remarque : en cas de colocation avec un contrat indépendant pour chacun des colocataires, les dispositions sont les mêmes que pour une location classique.
Vos biens personnels, vos revenus et votre logement (si vous en êtes propriétaire) peuvent être saisis à la demande du bailleur, à condition que le montant des dettes ne vous prive pas d’un minimum de ressources.
Sources :
• INC ;
• service-public.fr ;
• Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales ;
• economie.gouv.fr ;
• assoedc.com.