Publié le 03/05/2022
Une piscine ou baignade naturelle est un bassin créé artificiellement, mais où le traitement de l’eau ne se fait que de manière mécanique ou biologique, grâce notamment à l’utilisation de plantes pour assainir l’eau.
Elle comporte généralement outre la zone de baignade, des zones de filtration avec une végétation adaptée (plantes épuratives) et des zones d’oxygénation, avec par exemple des cascades.
Certaines utilisent des pompes et des systèmes de filtration mécaniques, mais d’autres n’ont recours à aucune de ces techniques. Une plus grande surface plantée est alors nécessaire.
Les piscines naturelles bénéficient d’abord d’une réelle dimension esthétique. Grâce à l’utilisation de plantes et fleurs, elles s’intègrent très bien à leur environnement et composent un paysage bucolique. Elles offrent de nombreuses possibilités de formes et d’aménagements, ce qui permet de construire un projet sur mesure.
Vous baigner dans une piscine naturelle, c’est également profiter d’une eau sans chlore et produits chimiques. De quoi éviter les irritations aux yeux et sur la peau.
Enfin, ces baignades sont écologiques. Elles supposent généralement une consommation d’énergie moins importante que les piscines classiques. En outre, leur présence favorable à la faune et à la flore améliore la biodiversité dans votre jardin.
Même s’il faut surveiller le bon équilibre biologique de l’eau, l’autre atout de ces bassins écologiques réside dans le peu d’entretien qu’ils demandent. Ce sont les végétaux qui se chargent de la filtration de l’eau. Il vous sera tout de même nécessaire de supprimer les feuilles mortes et autres matières en suspension. Il faut également tailler les plantes, notamment avant l’hiver pour assurer leur repos saisonnier et favoriser leur croissance au printemps suivant. L’installation d’un filet protecteur peut être également conseillé durant la saison froide.
Un bon entretien permettra d’éviter l’eutrophisation de l’eau, soit une accumulation de débris organique provoquant une baisse d’oxygénation du bassin. Un phénomène interdisant la baignade et provoqué par les végétaux en décomposition, mais aussi par les fortes chaleurs. Il faut alors veiller à ce que le bassin soit ombragé l’été ou installer une cascade pour éviter la stagnation de l’eau.
Le coût varie beaucoup selon la surface de la piscine que vous désirez construire et le type d’équipement dont vous souhaitez la doter. Cependant, l’investissement au départ est souvent plus important que pour une piscine « conventionnelle ». Certains parviennent à le limiter à quelques milliers d’euros en recourant à l’auto-construction. Mais si vous ne disposez pas de compétences en la matière, mieux vaut faire appel à un pisciniste paysagiste pour concevoir et réaliser votre projet.
Sachez que pour les piscines d’une surface allant de 10 à 100 mètres carrés, il vous faudra déposer une déclaration préalable de travaux en mairie.
Sur le long terme, vous ferez des économies sur les frais d’entretien et de fonctionnement puisque vous consommerez moins d’énergie et n’aurez pas besoin d’acheter des traitements chimiques.
A Savoir. Contrairement à ce qui est souvent avancé, les piscines naturelles n’échappent pas aux impôts. Dès lors qu’elles ne peuvent être déplacées sans les démolir, la taxe d’habitation et la taxe foncière la prennent en compte.