Publié le 09/01/2023
Selon la loi du 9 juillet 1970, qui fixe les règles en matière de détention d’un animal dans une copropriété, l’interdiction des animaux est possible dans deux cas :
La loi du 9 juillet 1970 est très claire : toute mention interdisant la détention d’un animal dans un local d’habitation “est réputée non écrite” s’il s’agit d’un animal familier.
En conséquence, que vous soyez propriétaire occupant dans l’immeuble ou locataire sous contrat de bail d’habitation classique ou de location meublée, vous n’êtes pas concerné par ce type de mention et avez le droit de posséder un animal domestique chez vous.
Bon à savoir. Si vous êtes locataire, le propriétaire de votre logement ne peut pas non plus vous interdire la détention d’un animal de compagnie en intégrant une clause dans le contrat de location.
Une clause réputée non écrite est sans effet car elle est légalement inexistante. Une demande d’annulation de cette clause n’est pas nécessaire, il suffit de l’ignorer.
Néanmoins, le règlement de copropriété, qui s’impose à tous les copropriétaires et à leurs locataires, peut encadrer la présence des animaux dans l’immeuble.
En dehors des deux cas d’interdiction possibles (voir ci-dessous), la loi permet aux propriétaires et locataires de la copropriété de vivre avec un animal domestique tant que ce dernier :
De plus, le règlement de copropriété peut prévoir des règles au niveau des parties communes, telles que l’obligation de garder son chien en laisse pour éviter les risques de dégradations et assurer la sécurité des occupants et visiteurs. Il peut aussi intégrer une clause pour accepter la présence de chiens d’attaque. Mais à condition de les tenir en laisse et muselés et d’être en mesure de fournir les documents en autorisant la possession.
Si l’animal vous appartient, vous êtes responsable des nuisances et dommages qu’il peut causer. Pour éviter une amende pour trouble anormal du voisinage ou tapage nocturne la nuit, vous devez trouver au plus vite une solution pour faire cesser les bruits (éducation, demande de conseils à votre vétérinaire ou à un comportementaliste). Dans le cas de dégâts matériels, les frais à votre charge peuvent éventuellement être couverts par votre assurance multirisque habitation, selon les conditions de votre contrat.
Faire une simulation d'assurance habitation
Si l’animal bruyant appartient à un autre copropriétaire (ou son locataire), la voie amiable pour vous faire entendre est toujours préférable, dans un premier temps, afin de maintenir de bonnes relations de voisinage. Privilégiez le dialogue pour trouver un terrain d’entente acceptable pour tous. Si cela ne suffit pas, différentes actions sont possibles pour remédier aux nuisances sonores : appel au syndic de copropriété, recours à un médiateur ou, en dernier ressort, une action en justice.
Sources :