Publié le 30/10/2018
La mise en place de ces radars s’inscrit dans le cadre d’un plan national pour la sécurité routière visant à lutter contre les excès de vitesse, l’une des premières causes d’accident. Elle permet aussi de moderniser le parc de radars.
18 départements sont déjà dotés de radars fixes équipés de la fonctionnalité « double sens ». L’objectif : contrôler, à partir d’un même emplacement, la vitesse des véhicules dans les 2 sens de la circulation.
Des centaines de radars fixes à double sens, viennent s’ajouter aux quelques 300 radars mobiles double sens embarqués dans des voitures de police banalisées.
Ces radars fixes sont installés sur les axes les plus exposés aux accidents, notamment les routes nationales bidirectionnelles non équipées de glissières de sécurité. Concrètement, ces machines sont capables de flasher simultanément :
Bref, vous pouvez désormais être contrôlé sur votre gauche comme sur votre droite ! Dans le 1er cas, c’est la plaque d’immatriculation arrière du véhicule qui est photographiée et dans le 2e cas, la plaque avant.
Pour prévenir les automobilistes, des panneaux d’information sont disséminés sur chacun des axes concernés, dans les 2 sens de circulation.
Vous estimez avoir été injustement verbalisé suite à une infraction relevée par un radar, double sens ou non ? Des recours sont possibles.
Avant tout, passez le procès-verbal à la loupe en vérifiant l’exactitude des informations mentionnées : heure et lieu de l’infraction, axe et sens de la circulation, limitation de vitesse, identification du radar et du véhicule… Assurez-vous ensuite que l'appareil a été révisé au cours de l'année précédant la verbalisation. Si ce n’est pas le cas, le procès-verbal pourra être contesté en justice. Le cliché du radar ne permet pas de vous identifier comme conducteur ? Vous évitez le retrait de points sur votre permis de conduire.
A lire aussi : Détecteurs de radars : ce que dit la loi