Publié le 10/11/2022
Si vous êtes affilié au régime général de la Sécurité sociale, pour liquider vos droits à la retraite vous devez atteindre l’âge minimum légal de 62 ans (à condition d’être né à partir de 1955). Pour percevoir une pension à taux plein, il faut également avoir cotisé 160 à 172 trimestres, selon votre année de naissance. Sinon, votre pension fera l’objet d’une décote, sauf si vous partez après 67 ans.
Bon à savoir. L’âge légal de départ à la retraite varie selon les régimes. Dans la fonction publique, par exemple, l’âge d’ouverture des droits à la retraite est de 52 ans ou de 57 ans pour les agents de catégorie « active », qui correspond aux métiers de terrain pénibles ou dangereux.
Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’une retraite anticipée. C’est le cas notamment si vous avez commencé à travailler avant d’avoir 20 ans (carrière longue), si vous êtes en état d’incapacité permanente ou si vous exercez un métier très éprouvant. Le montant de votre retraite et l’âge de départ varieront en fonction de votre situation individuelle et du nombre de trimestres cotisés.
Dans certains cas, vous pouvez continuer à bénéficier, gratuitement, des garanties des complémentaires santé et de prévoyance de votre entreprise, à l’issue de votre contrat de travail. C’est ce qu’on nomme la « portabilité ». Elle débute à la date de cessation de votre contrat de travail.
Pour prétendre au maintien de ces droits, vous devez répondre à certaines conditions qui se cumulent :
À noter. Vos droits sont maintenus pour une durée égale à votre période d’indemnisation du chômage. La portabilité reste cependant limitée à la durée de votre dernier contrat de travail (ou des derniers contrats consécutifs, chez un même employeur), et ne peut excéder douze mois.
En cas de liquidation anticipée de votre retraite, le maintien de vos couvertures complémentaires santé et prévoyance d’entreprise ne s’applique pas au titre de la portabilité.
Mais vous pouvez bénéficier du maintien des garanties santé de votre ancienne entreprise à titre individuel et payant, sans limite de durée. Vous aurez cependant à votre charge l’intégralité de la cotisation du contrat complémentaire santé : la partie anciennement payée par le salarié, ainsi que la part versée par l’employeur.
Toutefois, les tarifs sont encadrés par la loi selon les modalités suivantes :
Ce maintien n’est pas applicable aux garanties de prévoyance complémentaire dont vous étiez bénéficiaire en tant que salarié.
Si vous ne bénéficiez pas du maintien de la complémentaire santé d’entreprise ou si ces garanties n’apparaissent plus adaptées à votre situation, tournez-vous vers une assurance santé individuelle. Elle permet de bénéficier d’une couverture personnalisée. Generali propose, comme la majorité des compagnies d’assurance, une assurance santé pour les seniors.
Âge, région, situation maritale, enfants à charge… optez pour un contrat correspondant à votre profil et à votre budget. Ainsi qu’à vos besoins : hospitalisations, lunettes, soins et prothèses dentaires, médecines douces, etc.
En prenant votre retraite, vous perdez votre couverture prévoyance entreprise. Pour rester couvert contre les risques liés à la personne, vous pouvez souscrire une assurance prévoyance individuelle, telle que le contrat dépendance de Generali, pour vous prémunir des conséquences financières de la perte d’autonomie.
Si vous travaillez encore, n’attendez plus pour ouvrir un plan d’épargne retraite (PER). Le PER vous aide à préparer financièrement cette future étape de votre vie, à votre rythme, tout en allégeant vos impôts.
Vous percevrez ainsi un capital et/ou une rente viagère pour améliorer vos revenus à la retraite.
Trois types de PER existent :
Bon à savoir. Les sommes versées sur un PER sont bloquées jusqu’au départ à la retraite ou dès lors que l’âge légal de départ à la retraite est atteint. Toutefois, le déblocage anticipé de certaines sommes peut s’appliquer, notamment pour l’achat de la résidence principale, en cas d’invalidité (du titulaire, de ses enfants ou du conjoint ou partenaire de pacs), ou en cas de décès du conjoint ou du partenaire de pacs.
Le contrat d’assurance vie permet la constitution d’un capital sur le long terme (en contrepartie d’une prise de risque) et de préparer sa retraite le cas échéant.
Il peut compléter vos revenus par des retraits (rachats), lesquels peuvent être partiels ou totaux, ou par la transformation de votre capital en rente selon les conditions contractuelles auxquelles il est souscrit. Votre épargne est disponible à tout moment*. Le souscripteur doit néanmoins toujours avoir à l’esprit qu’il y a un risque de perte en capital.
Au terme de votre contrat, vous – ou les bénéficiaires de votre choix désignés au sein de votre contrat – percevez les sommes investies, augmentées de gains éventuels.
On distingue plusieurs types de contrats d’assurance vie :
* Selon les conditions prévues dans la note/notice d'information valant conditions générales du contrat, et en l'absence de bénéficiaire acceptant ou de mise sous garantie du contrat.
Si vous souhaitez vérifier que vous êtes bien assuré ou tout simplement, faire le point sur vos besoins en assurance, n'hésitez pas à nous contacter !