Publié le 19/05/2022
En 2020, 4 millions d’arnaques sur des sites de rencontres ont eu lieu, selon la société Arkose Labs, spécialisée dans la prévention des cyberfraudes. Certains sites de rencontre, pour attirer des nouveaux membres, créent une base de faux membres pour gonfler leurs chiffres de fréquentation. Des détectives privés peuvent être sur les applications pour obtenir des informations sur l’infidélité, les pratiques etc. Des réseaux de prostitution essaient d’infiltrer des applications pour avoir des entrées auprès de potentiels clients. Il y a un risque de croiser aussi le chemin d’escrocs qui souhaitent obtenir de l’argent ou des services de leurs victimes qui croient aider une personne de confiance. Enfin, certains faux profils cachent des « spammers » qui souhaitent obtenir des adresses e-mail ou des numéros.
« Soyez méfiants. Les investissements en ligne avec des promesses de rendements rapides et étonnants sont souvent trop beaux pour être vrais. Réfléchissez-y donc bien à deux fois avant de transférer de l’argent, aussi authentique que puisse paraître la demande », avertit l’Organisation internationale de police criminelle, Interpol.
Voici trois astuces à appliquer :
Il ne faut pas se fier à certains abonnements, qui peuvent être contraignants, et bien vérifier les clauses des options payantes. Pour éviter le harcèlement en ligne, dont 73 % des femmes sont victimes selon un rapport de l’ONU, il faut opter pour des applications qui privilégient « l’empowerment féminin ». En effet, des applications comme Bumble ou Adopte un mec sont basées sur un principe où seules les femmes engagent la conversation. Ce type d’application peut être un biais positif contre le profil « prédateur ». La conception d’une application peut donc conduire à des comportements plus ou moins agressifs en fonction du nombre de membres, du type de relation induit par la présentation de l’application, des critères choisis pour les « matchs », etc.
Pour une rencontre sereine, il faut donc bien choisir l’application, qui nous correspond et qui est plus digne de confiance, et être attentif aux attendus de l’autre personne pendant les discussions virtuelles. Tout utilisateur peut être aidé s’il fait face à une situation d’escroquerie ou de fausse identité en ligne avec un site dédié du ministère de l’intérieur.
À savoir. L’escroquerie est une infraction pénale constituant un délit, puni de 5 ans d’emprisonnement et de 375 000 € d’amende.
Sources :