Publié le 28/12/2022
Loger dans une maison de retraite coûte cher. Le tarif médian en 2018 était de 1 842 euros par mois dans le public et de 2 710 euros mensuels dans le privé d’après la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.
Des aides publiques aident à couvrir ces frais :
Si ces aides peuvent s’additionner, leur éligibilité dépend de vos ressources et revenus, de votre degré de dépendance, du type d’établissement (conventionné APL ou non, médicalisé ou non, etc.), de son coût et de sa localisation. Pour vous aider à remplir les dossiers de demandes d’aides, contactez un assistant de service social ou le CLIC (Centre local d'information et de coordination) le plus proche.
A lire pour plus d'informations : Combien coûte une maison de retraite ?
Bon à savoir. Un portail en ligne compare les établissements sélectionnés selon les tarifs et indique les aides accessibles. Un simulateur de « reste à charge » chiffre ce qu’il vous reste à payer après avoir déduit l’APA ou l’allocation logement, par exemple.
Adressez-vous à plusieurs maisons de retraite ou EHPAD sans tarder !
L’attente peut se prolonger avant d’obtenir une place, en particulier pour un établissement public.
À savoir : les demandes d’admission passent par un dossier unique, duplicable autant de fois que nécessaire.
Ce dossier comporte souvent deux volets.
A noter : La validation de votre dossier d’admission en EHPAD est généralement conditionnée à une visite de pré-admission. Elle permet de découvrir le lieu et d’exprimer vos craintes éventuelles. Pour l’établissement, c’est aussi le moyen de s’assurer de votre libre consentement. Si votre dossier est accepté : le contrat de séjour et le livret d’accueil de la résidence vous sont remis. À votre entrée en maison de retraite, un dépôt de garantie et le paiement d’avance du premier mois peuvent être demandés. Le montant du dépôt de garantie ne peut dépasser deux fois le tarif mensuel d’hébergement.
À noter. Grâce au site service-public.fr, vous pouvez signaler en une seule fois votre changement d’adresse à de nombreux organismes et administrations.
Si vous êtes propriétaire de votre habitation, vous pouvez choisir de la vendre pour éviter les contraintes d’entretien (toiture, ramonage, etc.). Sinon, vous pouvez mettre votre bien en location, surtout si un membre de votre entourage peut assurer sa gestion, ou le léguer à un tiers. Attention : certaines allocations ou aides versées (l’ASH notamment) sont récupérables sur la succession ou sur les donations.
Si vous êtes locataire, tout dépend si vous vivez ou non avec votre conjoint. Si vous vivez seul, attendez quelques mois avant de résiliez le bail, le temps de vous assurer que vous vous êtes bien adapté à votre maison de retraite. Dans le cas où vous avez un conjoint et que le bail est à votre nom uniquement : interrogez le bailleur pour savoir si un autre occupant du logement a le droit d’y demeurer, et les démarches à effectuer : changement de nom du locataire, établissement d’un nouveau bail…
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