Publié le 04/12/2023
“Quand on aime, on ne compte pas”. L’expression prend tout son sens lorsqu’on adopte un animal. Car, au-delà de l’amour, adopter est avant tout un engagement personnel et financier pour assurer le bien-être et la bonne santé de l’animal. Les dépenses, à la fois en termes de temps et d'argent, sont nombreuses.
L’adoption responsable s’inscrit dans le cadre de la loi du 30 novembre 2021 contre la maltraitance animale visant notamment à éviter les achats impulsifs qui se terminent en un abandon pour avoir sous-estimé les contraintes et obligations liées à la détention d’un animal.
Sur le plan personnel, l’adoption engage tous les membres du foyer dans la durée. Un chat vit 15 ans en moyenne et un chien, selon son espèce, a une durée de vie entre 10 et 12 ans. L’adoption doit donc être mûrement réfléchie, en famille, dans une démarche cohérente par rapport au profil d’adoptant et au mode de vie. Avoir un jardin ne suffit pas pour adopter un chien, par exemple. Cet animal a besoin d’aller régulièrement se promener pour s’épanouir et se sociabiliser.
C’est pourquoi les associations de protection animale, telles que la SPA, apprennent à connaître les animaux accueillis dans leurs refuges et accompagnent les adoptants. En trouvant la meilleure compatibilité avec l’animal, le risque d’échec de l’adoption menant à un nouvel abandon ou à un retour de l’animal au refuge, se réduit.
Au niveau financier, l’adoption implique de nourrir l’animal, d’équiper son logement, de gérer le gardiennage pendant les vacances, mais aussi de garder l’animal en bonne santé. Des visites régulières chez le vétérinaire et des soins adaptés sont essentiels (vaccination, traitement antipuces et tiques, stérilisation …) pour éviter le développement de maladies qui engendrent des dépenses plus lourdes, et plus de risques d’abandon.
La souscription d’une assurance santé animale permet de minimiser ces frais et de ne pas avoir à renoncer à des soins coûteux imprévus liés à un accident ou à une maladie, selon le niveau de garanties prévu par le contrat. L’assurance Generali Santé Animal propose trois formules pour adapter la prise en charge des frais de prévention, les dépenses de soins et ceux liés au bien-être, selon les besoins de l’animal.
À noter. Generali s’est engagé aux côtés de la SPA pour garantir un meilleur accès aux soins de l’animal et son bien-être. Une partie des cotisations annuelles au titre de l’assurance santé Mon Animal Generali est reversée à l’association pour couvrir les besoins essentiels des animaux recueillis dans ses refuges.
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Outre les justificatifs administratifs habituellement demandés, les adoptants ont l’obligation, depuis le 1er octobre 2022, de signer un certificat d’engagement et de connaissance des besoins spécifiques de l’espèce sept jours avant d’adopter un chien, un chat, un lapin ou un furet. Ce document, remis par le cédant, engage l’adoptant à respecter tous les besoins de l’animal et à accomplir les obligations relatives à son identification.
L’absence de certificat, ou sa non-conformité, expose le cédant à une amende de 450 €.
Bon à savoir. S’agissant des équidés (cheval, poney, âne…), tous les propriétaires, y compris ceux dont l’acquisition est antérieure à l’entrée en vigueur de la disposition, seront tenus d’être en possession du certificat d’engagement et de connaissance à compter du 31 décembre 2022.
Sources :