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Quelles sont les aides si votre enfant part étudier hors de l’Europe ?

États-Unis, Chine, Canada… les destinations lointaines attirent souvent les étudiants français. Une expérience à l’étranger est, sinon obligatoire pour valider un diplôme, toujours un plus dans un cursus. Si votre enfant prévoit de partir, des aides existent pour organiser son séjour. Le point sur les bons réflexes et interlocuteurs pour le préparer.

Quels sont les financements disponibles ?

Si votre enfant est boursier, il peut solliciter une aide à la mobilité internationale pour une durée de 2 à 9 mois. Pour l’année universitaire 2021-2022, son montant est de 400 € par mois. Les démarches s’effectuent auprès du service des relations internationales de son établissement.

En parallèle, n’hésitez pas à vérifier les aides proposées par votre région, et parfois par votre département et votre ville.

Où se renseigner sur les aides proposées par le pays d’accueil ?

L’ambassade du pays d’accueil peut vous informer sur les dispositifs spécifiques au pays de d’accueil de votre enfant. Le programme Fulbright gère par exemple des bourses attribuées sur concours pour les étudiants de masters et doctorat qui partent aux États-Unis.

Le gouvernement japonais offre pour sa part des bourses dans toutes les disciplines d’études, avec prise en charge des frais d’inscription, des billets d’avion et une allocation mensuelle. Les conditions figurent sur le site de l’ambassade japonaise.

L’Office franco-québécois pour la jeunesse propose une aide de 200 € pour réaliser un stage dans la province canadienne.

Bon à savoir. Les demandes de bourse s’effectuent souvent très en amont l’année universitaire précédant celle du séjour, veillez à prendre les informations suffisamment tôt pour pouvoir déposer votre dossier à temps.  

Des associations et fondations peuvent également être sollicitées. C’est le cas des clubs Rotary avec leurs bourses d’études, de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet avec sa bourse de la vocation. Plus spécifique, la Fondation Kenza propose une bourse pour les étudiants en beaux-arts et en histoire de l’art.

Les banques peuvent-elles participer au financement des études hors Europe ?

Certaines banques proposent des prêts étudiants à des conditions avantageuses. Mais comme tous les prêts, ils engagent votre enfant à le rembourser selon les modalités prévues. Le recours à cet outil doit donc être bien réfléchi.

Quelles aides existent pour trouver un logement ?

La solution d’hébergement la plus simple est souvent la location en résidence universitaire. Le service international de l’établissement d’accueil pourra vous renseigner sur les disponibilités et les démarches à effectuer.

Autre solution : trouver une colocation ou une chambre chez l’habitant en consultant les petites annonces et les sites spécialisés, comme Craigslist pour les États-Unis, en prenant le soin de vérifier la fiabilité de l’annonce. N’hésitez pas pour cela à solliciter l’auteur de l’annonce pour lui demander de faire une visite du logement à distance, ou encore de vous entretenir avec l’un des colocataires pour leur poser toutes vos questions pratiques.

Si votre enfant préfère chercher un toit une fois sur place, les auberges de jeunesse constituent une solution de logement temporaire intéressante.

Votre enfant pourra-t-il travailler sur place ?

La possibilité de travailler sur place en parallèle des études dépend des conditions prévues par le visa choisi. Dans certains pays, comme les États-Unis et le Canada, la pratique d’un job étudiant peut être autorisée de manière restreinte seulement sur le campus et pour un certain volume horaire. Bibliothèque, cafétéria et centre de langues peuvent par exemple proposer des petits contrats.

Les forums et réseaux sociaux des communautés de Français sur place peuvent aussi être un bon moyen de trouver. Autre piste : le club Teli, qui propose des offres de job et de stage partout dans le monde, contre une adhésion de 45 €.

Sources :

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