Publié le 21/05/2022
Si votre enfant est boursier, il peut solliciter une aide à la mobilité internationale pour une durée de 2 à 9 mois. Pour l’année universitaire 2021-2022, son montant est de 400 € par mois. Les démarches s’effectuent auprès du service des relations internationales de son établissement.
En parallèle, n’hésitez pas à vérifier les aides proposées par votre région, et parfois par votre département et votre ville.
L’ambassade du pays d’accueil peut vous informer sur les dispositifs spécifiques au pays de d’accueil de votre enfant. Le programme Fulbright gère par exemple des bourses attribuées sur concours pour les étudiants de masters et doctorat qui partent aux États-Unis.
Le gouvernement japonais offre pour sa part des bourses dans toutes les disciplines d’études, avec prise en charge des frais d’inscription, des billets d’avion et une allocation mensuelle. Les conditions figurent sur le site de l’ambassade japonaise.
L’Office franco-québécois pour la jeunesse propose une aide de 200 € pour réaliser un stage dans la province canadienne.
Bon à savoir. Les demandes de bourse s’effectuent souvent très en amont l’année universitaire précédant celle du séjour, veillez à prendre les informations suffisamment tôt pour pouvoir déposer votre dossier à temps.
Des associations et fondations peuvent également être sollicitées. C’est le cas des clubs Rotary avec leurs bourses d’études, de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet avec sa bourse de la vocation. Plus spécifique, la Fondation Kenza propose une bourse pour les étudiants en beaux-arts et en histoire de l’art.
Certaines banques proposent des prêts étudiants à des conditions avantageuses. Mais comme tous les prêts, ils engagent votre enfant à le rembourser selon les modalités prévues. Le recours à cet outil doit donc être bien réfléchi.
La solution d’hébergement la plus simple est souvent la location en résidence universitaire. Le service international de l’établissement d’accueil pourra vous renseigner sur les disponibilités et les démarches à effectuer.
Autre solution : trouver une colocation ou une chambre chez l’habitant en consultant les petites annonces et les sites spécialisés, comme Craigslist pour les États-Unis, en prenant le soin de vérifier la fiabilité de l’annonce. N’hésitez pas pour cela à solliciter l’auteur de l’annonce pour lui demander de faire une visite du logement à distance, ou encore de vous entretenir avec l’un des colocataires pour leur poser toutes vos questions pratiques.
Si votre enfant préfère chercher un toit une fois sur place, les auberges de jeunesse constituent une solution de logement temporaire intéressante.
La possibilité de travailler sur place en parallèle des études dépend des conditions prévues par le visa choisi. Dans certains pays, comme les États-Unis et le Canada, la pratique d’un job étudiant peut être autorisée de manière restreinte seulement sur le campus et pour un certain volume horaire. Bibliothèque, cafétéria et centre de langues peuvent par exemple proposer des petits contrats.
Les forums et réseaux sociaux des communautés de Français sur place peuvent aussi être un bon moyen de trouver. Autre piste : le club Teli, qui propose des offres de job et de stage partout dans le monde, contre une adhésion de 45 €.
Sources :